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Débrayage lundi matin devant le centre d’appel d’Ikea (FB/E

Débrayage lundi matin devant le centre d’appel d’Ikea (FB/E

 

Ce lundi matin, des salariés du centre d’appel d’IKEA, situé à Lisses, ont fait grève durant toute la matinée. Ils souhaitaient dénoncer leurs conditions de travail et leurs salaires. En effet, ce n’est pas la première fois que les salariés descendent devant leur entreprise pour faire grève. « Il y a 2 ans, on avait déjà fait grève » affirme Jean-Louis Betoux, secrétaire de l’union locale de la CGT. C’est donc devant le centre de relation clients (CRC) que les salariés se sont retrouvés pour protester.

Inauguré en septembre 2012, ce bâtiment abrite plus de 200 salariés.Ce lundi matin, il était difficile de joindre IKEA Lisses. « Nous sommes environ 70-80 actuellement pour un effectif total de 100 personnes sur notre service qui s’occupe des mails, des appels et des réseaux sociaux » explique Vincent Allain, responsable syndical CGT du CRC.

 

Des conditions de travail difficile

 

Ce lundi matin, c’est la colère qui prenait le dessus. « La direction a fermé le service qui s’occupait des réseaux sociaux, les clients ne peuvent donc plus communiquer par ce biais » confie Jean-Louis Betoux. Ainsi, les mails ne seront pas traités et les appels ne seront que très peu pris en charge ce jour.

C’est avant tout pour dénoncer les conditions de travail que les salariés sont dehors. « On a un métier, certes pas physique, mais qui est psychologiquement très difficile » déclare Vincent Allain. «Parfois, des femmes sont en pleurs ». Les revendications sont claires. Ils veulent améliorer les conditions de travail mais il n’y a pas que ça. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est le service web. « Il est un peu à part et se compose 8 à 10 personnes qui s’occupent des commandes internet. Eh bien, ces gens-là vont toucher 1,2% en plus sur le mois de novembre. Alors que nous, nous ne toucherons rien de plus. C’est injuste » affirme Vincent Allain. Les salariés espèrent avoir des propositions de la part de la direction avec de vrais compromis.

Selon la CGT, ils étaient 97 salariés sur 130 salariés à poursuivre le mouvement. Ils souhaitent donc une revalorisation des salaires du CRC, l’arrêt d’un management « de pression », une prime qui correspond au même montant que le service e-commerce et, enfin, un engagement écrit de la direction sur le maintien de leurs horaires.

Tag(s) : #Lutte de classes
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