Quand le Président des riches s'en prend aux pauvres...

Le gouvernement a dévoilé ce lundi ses arbitrages sur le contrôle des demandeurs d’emploi. Équipes de contrôles de Pôle emploi renforcées, sanctions allongées, journal de bord, redéfinition de l’offre raisonnable d’emploi : les syndicats dénoncent une stigmatisation des chômeurs.

C’était une promesse d’Emmanuel Macron lors de la campagne de l’élection présidentielle : en « contrepartie » d’une assurance chômage qu’il comptait rendre « universelle », le candidat En Marche prévoyait un renforcement du contrôle des chômeurs. Et des sanctions « justes et crédibles ». On connaît ce soir les principaux contours.

Renforcement des contrôles

Selon le communiqué rendu public ce soir par le ministère du Travail, qui préfère parler d' « amélioration du contrôle » plutôt que de renforcement, le nombre d’agents chargés du contrôle sera progressivement porté de 200 aujourd’hui à 600 d’ici le premier semestre 2019, et à 1 000 d’ici 2020.

« Ces contrôles viseront autant à remobiliser les personnes découragées qu’à sanctionner celles qui ne satisfont pas à leurs obligations de recherche d’emploi, comme l’a révélé l’expérimentation menée par Pôle emploi sur le sujet ».

"canempechepasnicolas" :

Notre bon La Fontaine aurait ajouter à ses fables

"Le chômeur malade de la peste"  avec sa conclusion :

Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Jusqu'au jour où les manants se révoltent et prennent la Bastille