Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pilules Et De Gélules De Médicament Banque D'Images Et Photos Libres De  Droits. Image 19139562.

"Complément d'enquête".
Pénuries de médicaments :
à quoi jouent les labos ?

POUR VISIONNER LA VIDEO DIFFUSEE PAR FRANCE 2

DANS L'EMISSION "ENVOYE SPECIAL"

CLIQUEZ CI-DESSOUS

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/

 

Et voici les chiffres  de la pénurie accélérée des médicaments en France

durant le quinquénat d'Emmanuel Macron

DOCUMENT franceinfo

C’est un chiffre alarmant qui ne cesse d’augmenter : en 2020, près de 2 500 médicaments ont connu une pénurie en France, six fois plus qu’il y a quatre ans. Un Français sur quatre s’est déjà vu refuser ses comprimés pour cause de pénurie.

Antibiotiques, antihypertenseurs, traitements contre le cancer ou la maladie de Parkinson : tous sont des médicaments courants, indispensables au quotidien des patients. En cas d’interruption, la santé de ces derniers peut être mise gravement en danger.

Course à la rentabilité ?

Comment en est-on arrivé là ? Qui est responsable ? De la course à la rentabilité des laboratoires aux défaillances des pouvoirs publics, "Complément d’enquête" s’est penché sur les dessous de ces ruptures d’approvisionnement à répétition.  Aujourd’hui, la production d’environ 80% des substances actives de nos médicaments a été délocalisée en Asie, moins chère.

C’est le cas notamment pour les antibiotiques, pourtant essentiels dans notre système de soins. Un industriel français a accepté de nous raconter sa dépendance et comment l’explosion de l’usine de son fournisseur chinois l’a contraint à un arrêt brutal de sa production.   

Mais parfois, ce sont les stratégies financières des grands laboratoires qui sont directement à l’origine des pénuries, quitte à bouleverser la vie de milliers de patients. Comme celle de Marc, qui a subi une ablation de la vessie suite à des pénuries à répétition de son traitement contre le cancer. Un traitement jugé très efficace par les médecins mais que le laboratoire a finalement décidé de ne plus produire. Selon les témoignages que nous avons recueillis, il ne serait pas assez rentable.

Défaillances des pouvoirs publics ?

Claudette, elle, a perdu son mari. Atteint d’un cancer du sang, il est décédé suite à la rupture de stock d’un des médicaments de son protocole de soins. "Complément d’enquête" révèle comment le laboratoire qui détenait le monopole de la commercialisation de cet anti-cancéreux dans toute l’Europe a volontairement organisé sa pénurie pour faire exploser les prix. Les Etats européens ont dû accepter des augmentations de 1 500% en moyenne pour continuer à être livrés ! Après enquête, les autorités italiennes ont condamné ces pratiques et le laboratoire à 5 millions d’euros d’amende. Pas la France, pourquoi ? Les pouvoirs publics jouent-ils vraiment leur rôle pour éviter ces pénuries ?

Une enquête de Julie Lotz avec Dream Way Productions.

Invitée : Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l'Industrie.

La rédaction de "Complément d'enquête" vous invite à commenter l'émission sur Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #ComplementDenquete.

> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS Android), rubrique "Magazines".

 

Parmi nos sources

- Le rapport de la Commission européenne sur les pratiques tarifaires du laboratoire Aspen, février 2021.

- La plaquette gouvernementale sur les premiers lauréats de la relocalisation, novembre 2020.

-  Le rapport au Premier ministre : mission stratégique visant à réduire les pénuries de médicaments essentiels, juin 2020. 

- Synthèse de l’étude "Pénuries de médicaments : une perte de chance pour tous les malades. Focus sur le cancer", étude réalisée par l’Observatoire sociétal des cancers, mai 2020.

 Rapport d’activité de l’ANSM, 2019. 

-  La présentation de la nouvelle stratégie ''Play to win'' initiée fin 2019 par Sanofi

- Le sondage de l’Association européenne des pharmaciens hospitaliers sur les pénuries de médicaments, 2019.

 Fiche sur les pénuries de médicaments réalisée par l’organisation professionnelle des entreprises du médicament opérant en France (LEEM).

-  Le rapport d’information du Sénat sur la pénurie de médicaments et de vaccins, septembre 2018.  

-  Le rapport de l’Académie nationale de pharmacie sur l'indisponibilité des médicaments, juin 2018. 

-  L’enquête sur les pénuries publiée par l’association de France Assos Santé et réalisée par l’institut BVA, décembre 2018. 

- L’enquête de l’UFC Que Choisir, “Pénuries de médicaments, devant les comportements délétères des laboratoires, les pouvoirs publics doivent sortir de leur complaisance", novembre 2020.

- Le rapport de la Direction de la concurrence italienne (AGCM) sur les pratiques tarifaires du laboratoire Aspen, octobre 2016.

- L’étude du professeur Marc Colombel sur les conséquences des pénuries de BCG dans son service d’urologie. 

 

 

                                 franceinfo

Les ruptures de stock de médicaments sont de plus en plus nombreuses, concernent de multiples pathologies et ont des conséquences parfois fatales. Grâce à de nouvelles données partagées par l'Agence de sécurité du médicament, voici un tour d'horizon de ce phénomène que l'Etat tente d'endiguer.

C'est un phénomène de plus en plus fréquent, et dont les conséquences sont dramatiques pour certains patients : des médicaments, parfois vitaux, en rupture de stock ; des hôpitaux incapables de soigner des malades avec le traitement souhaité. Jeudi 9 septembre, sur France 2, l'émission "Complément d'enquête" consacre son numéro au phénomène de pénurie de médicaments

En 2020, pas moins de 2 446 signalements ont été rapportés à l'Agence nationale de sécurité du médicament, l'ANSM, par des laboratoires qui constataient ou craignaient des ruptures de stock. On en dénombrait moins de 600 trois ans plus tôt. Dans le cadre de la diffusion de l'émission, franceinfo a obtenu de nouvelles données pour décrypter le phénomène. Elles permettent de dresser le portrait des signalements pour ruptures de stock, ou risques de ruptures de stocks de médicaments, en 2020.

>> Votre traitement a-t-il connu une rupture de stock ? Consultez notre moteur de recherche

Le nombre de signalements explose depuis cinq ans

En 2020, 2 446 signalements de rupture de stock ont été effectués : c'est presque trois fois plus qu'en 2018. On en comptait seulement 89 en 2010, d'après les données présentées par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Cliquez

CLIQUEZ SUR LES BARRES BLEUES

 

Les chiffres grimpent, c'est en partie parce que le thermomètre a changé. En 2016, un décret a renforcé la vigilance autour des "médicaments d'intérêt thérapeutique majeur" (MITM), pour lesquels les entreprises pharmaceutiques ont désormais l'obligation de prévenir sans délai l'ANSM en cas de rupture d'approvisionnement. Pour 2020, l'ANSM précise que "la forte augmentation du nombre de signalements est liée à la demande (...) aux laboratoires de déclarer les risques de ruptures et ruptures de stock le plus en amont possible, et aux dispositions de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 qui renforce les sanctions financières pour les laboratoires ne respectant pas leurs obligations en la matière."

Mais même si cette contrainte légale a fait augmenter les chiffres au fil des années, c'est bel et bien le phénomène de pénurie en lui-même qui devient plus aigu. Pour les traitements anti-cancéreux par exemple, une enquête Ipsos commandée par la Ligue contre le cancer en 2018 révélait que trois professionnels sur quatre avaient constaté une aggravation des pénuries de médicaments en dix ans. Un sondage réalisé par France Assos Santé estimait, lui, qu'un Français sur quatre avait déjà été confronté à une pénurie de médicaments.

Et cette augmentation ne concerne pas que la France, confirme à franceinfo Yann Mazens, conseiller technique chez France Assos Santé : "Quand on échange avec nos collègues des pays voisins, on voit qu'ils sont aussi très confrontés au sujet, c'est une impression qui est partagée."

Une année 2020 marquée par le Covid-19

Contactée par franceinfo et "Complément d'enquête", l'ANSM nous a transmis de nouvelles données, détaillant les 2 446 signalements pour rupture de stock et risques de rupture de stock effectués en 2020. L'analyse par mois se montre parlante : mars et avril ont vu respectivement 357 et 343 notifications, contre un chiffre variant entre 150 et 250 notifications mensuelles le reste de l'année.

 
 
Ça n'empêche pas Nicolas                             Ça n'empêche pas Nicolas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Regardez bien les chiffres

en les comparant avec les années correspondantes

2017 - 2020

les années Macron...

La pénurie de médicaments s'accentue

année après année.
 

C'est bien la politique sanitaire du pouvoir macronien qui est responsable

Ces chiffres valent discours présidentiel

Tag(s) : #Santé Macron
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :