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Italie : Giorgia Meloni et l'extrême droite française, un cousinage  complexe - Le Parisien

Avec Emmanuel Macron, poussé à l'Élysée en 2017 par le clan financier, l'exécutif s'est empressé de réduire  au plus vite le caractère parlementaire de notre système politique.

Dès son investiture, le nouveau président s'est attaqué aux règles que les députés avaient,  jusqu'à là, conservées pour discuter, amender et voter les lois. Ce long cheminement faisaient qu'avant d'être promulguée, les heures, les jours passaient sans que les nouvelles mesures puissent être appliquées.

Or, l'hôte de l'Élysée tenait à ce que ses réformes puissent voir le jour dans le minimum de temps. D'où les nouvelles dispositions réglementant le travail des députés, au préjudice de la discussion en séance plénière et leur possible adoption en commission.

Ne disposant plus, après le scrutin de 2023, d'une majorité au garde-à-vous, Macron, à l'aide du 49/3 utilisé comme une massue sur les élus, accentue encore l'ancrage autoritaire de la Constitution. 

Mais avec la crise grave, qui secoue notre pays et l'Europe toute entière, la politique suivie pousse la population à manifester ses colères à coups de grèves et de manifestations et à dire tout net au Président son fort mécontentement.

Macron ne l'entend pas de cette oreille. 

Il ne veut rien lâcher de la feuille de route dont les banquiers l'ont pourvu. Et il  compte bien mâter les mal-pensants. Le régime va tout droit à l'affrontement.

N'est-ce pas là la suite logique d'une classe aux abois, qui pour ne rien céder verse vers le caractère totalitaire du système politique qu'elle gère ?

Ceci étant, d'autres scénarios sont possible.

Afin d'abuser le plus longtemps les gens, le décor peut évoluer vers des solutions plus ordinaires. au niveau de la majorité. Tout changer pour ne rien changer. Et en particulier l'alliance, hier vilipendée par la bonne société, de la bourgeoisie conservatrice et des néo-fascistes de Fratelli d'Italia, avec le gouvernement Giorgia Meloni. Celle-ci du jour au lendemain en Italie, a troqué sa chemise noire pour le drapeau européen et s'est entourée des mêmes banquiers, qui gouvernaient la veille.

Cette "expérience" s'étend en Europe, en Suède, en Finlande, aux Pays-Bas. Elle est évoquée en Allemagne, peut-être en Espagne et "Le Monde" commente :  "Le cordon sanitaire en question "

Et pourquoi pas, demain, en France une alliance  de la droite avec Marine Le Pen ? Une idée qui doit trotter dans beaucoup de têtes à la buvette de l'Assemblée nationale, en quête de majorité.

Pour poursuivre la politique de la finance, mais sans Macron, trop dévalorisé.

JEAN LÉVY

publié  sur

mercredi 28 juin 2023

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