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EQUATEUR :

 

Le gouvernement propose à RSF

un débat sur la liberté de presse  
 

 Le gouvernement équatorien a proposé à l'organisation Reporters sans frontières (RSF) de participer dans son pays à un débat sur la liberté de la presse, en réponse à une lettre ouverte de l'ONG critiquant l'attitude du président Rafael Correa à l'égard des médias.

"Nous vous invitons, avec (d'autres) organismes internationaux défendant la liberté de la presse à participer à un forum", sur ce sujet, a déclaré dans une lettre adressée à Jean-François Julliard, secrétaire général de cette ONG dont le siège est à Paris, le ministre des communications Fernando Alvarado.

"Ainsi nous pourrons avoir une vision plus ample de la réalité du pays qui ne se réduit pas à celle de quatre familles propriétaires de médias", a-t-il ajouté en précisant que des journalistes, des étudiants et des patrons de presse seraient également invités.

RSF au secours de la presse du capital

 

Dans une lettre ouverte adressée au président socialiste Rafael Correa, RSF se fait l'écho "des tensions, de plus en plus vives" qui l'opposent à une partie de la presse privée.

"Nous redoutons aujourdhui quune telle polarisation naffecte non seulement le pluralisme éditorial, mais également le nécessaire débat sur la communication et linformation au sein de la société équatorienne", a écrit Jean-François Julliard au président.

La lettre fait suite à la condamnation le 20 juillet du quotidien El Universo, l'un des principaux journaux du pays, et de trois de ses représentants à une indemnisation de 40 millions de dollars et à des peines de prison, pour un article jugé diffamatoire à l'égard du chef de l'Etat.

Un appel a été interjeté par les deux parties, Rafael Correa réclamant 80 millions de dollars.

La guerre déclarée par Rafael Correa à une partie de la presse privée jugée par lui "médiocre" et "corrompue", a déclenché récemment plus d'une condamnation d'ONG internationales de "défense des droits de l'Homme", qui ne s'inquiètent jamais de la censure "par l'argent" , qui existe dan les pays capitalistes, du fait que seuls les médias favorables "au marché libre et non faussé" peuvent paraître, car seuls, ils en ont les moyens financiers.

Human Rights Watch est de ceux-là : cette organisation  a notamment déclaré que la situation était "extrêmement inquiétante", dénonçant "l'absence de tolérance" "à l'égard des critiques des médias, des politiques et de la société civile".

Mais pas un mot sur l'absence de médias critiques du système, en France par exemple, où la majorité du peuple qui a voté NON à la constitution européenne, en 2005, n'est jamais conviée, ni à la télé, ni à la radio...

http://www.challenges.fr/actualite/media/20110912.AFP8333/equateur-le-gouvernement-propose-a-rsf-un-debat-sur-la-liberte-de-presse.html
 
NB :  

les phrases en caractères différents

sont de "canempechepasnicolas"

Tag(s) : #international
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