Ariège - Mirepoix : les lycéens entrent dans le mouvement

Mercredi, les lycéens de la cité scolaire de Mirepoix 'Ariège) ont rejoint le mouvement contre la loi Khomri. Dès 7 h 30, ils manifestaient devant leur établissement, puis défilaient vers le rond-point dit «de Super U» où ils organisaient un barrage filtrant. Jeudi, ils envisagent une opération escargot depuis Mirepoix pour se rendre à la manifestation fuxéenne prévue à 10 h 30.

Mercredi, les lycéens de la cité scolaire de Mirepoix ont rejoint le mouvement contre la loi Khomri. Dès 7 h 30, ils manifestaient devant leur établissement, puis défilaient vers le rond-point dit «de Super U» où ils organisaient un barrage filtrant. Jeudi, ils envisagent une opération escargot depuis Mirepoix pour se rendre à la manifestation fuxéenne prévue à 10 h 30.

L'ambiance était bon enfant durant cette première matinée d'action, les gendarmes de la brigade de Mirepoix et les représentants des syndicats CGT et Solidaires veillant avec les organisateurs à la sécurité de tous. En tête de cortège marchent Dorian Lhez (lire son témoignage ci-après) et Lucas Gracia, les deux chefs de file d'environ 200 lycéens. Ce dernier a créé récemment une antenne locale du Syndicat général des lycéens : «Nous demandons le retrait pur et simple de cette loi. Nous sommes en contact avec le LEGTA de Pamiers et le lycée de Saint-Girons, dans l'espoir de créer une coordination au niveau ariégeois.»

Dorian Lhez : «Cette loi ne doit pas passer»

Dorian Lhez, représentant des élèves au conseil d'administration et membre du conseil de vie lycéenne, exprime son ras-le-bol : «La jeunesse en a marre de subir la dérive libérale d'un gouvernement dit de gauche ! Je suis adhérent au MJS et en arriver à se retourner contre sa propre famille, c'est vraiment grave mais aujourd'hui nous ne pouvons plus nous laisser faire.

Cette loi est une régression historique de nos droits sociaux, ainsi qu'une atteinte à la dignité de toutes les personnes qui vont être soumises à des pressions plus grandes et de nouvelles galères. La planification de la précarisation générale des conditions de travail ne passe pas et les jeunes en ont bien pris conscience en se mobilisant massivement. Notre avenir et celui des générations futures est en jeu, que l'on soit lycéen, étudiant, chômeur, travailleur.

L'esclavage légal, non merci. Je ne vote pas à gauche pour voir des lois et des réformes de droite. Bien évidemment au lycée tous ne sont pas de gauche mais nous avons tous la même pensée. Cette loi ne doit pas passer et ne passera pas !»