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SFR, qui pourrait externaliser ses centres d’appels vers des pays à bas coût, était client quasi exclusif d’Arvato à Douai et Longuenesse.
Une onde de choc a traversé les sites français concernés (Arvato, Acticall), 3 000 emplois étant potentiellement menacés chez ces prestataires, dont beaucoup travaillent exclusivement avec SFR depuis plus de 10ans. C’est notamment le cas chez Duacom à Douai (356 salariés) et dans une moindre mesure chez Camaris à Longuenesse (350 salariés).
Pour ces deux sites, le délai de la rupture imposée par SFR est trop court pour pouvoir répondre à de nouveaux appels d’offres. À partir de ce 1er juillet, l’activité pour SFR diminue de 9 à 10 % chaque mois. Tous les recrutements sont gelés. Camaris, qui gère l’activité « premium » de SFR, a pu anticiper en diversifiant son activité et en commençant de nouvelles collaborations avec un acteur de l’assurance et une mutuelle. La situation est plus critique chez Duacom, toujours en attente pour deux appels d’offres. Au niveau national, Arvato saisit cette semaine le tribunal de commerce pour contester la rupture de contrat..